La Petite Orière - Les Poules

L'Origine de ma passion pour les animaux

Je suis né à la campagne, dans un petit village du sud de la Sarthe. Mes parents avaient une petite ferme, dans laquelle j’ai grandi entouré d’animaux. J’ai eu la chance d’aller régulièrement en vacances, chez une tante qui élevait beaucoup de volailles, et qui aimait la diversité. Entre nous il s’est installé une complicité, à l’origine de ma passion actuelle. Avec elle, j’ai commencé à élever des poules naines, appelées communément barbarie, puis pour passer rapidement à des poules frisées et des pintades de couleurs. Les faisans dorés et argentés ne tardèrent pas non plus.

Je me souviens même, avec ma tante nous avions isolé une souche de canards colvert au cou nu, et avions réussis à fixer le caractère. Ceci dit, ce n’était pas très joli. Mais quand je pense qu’il y a deux ou trois ans, un grand éleveur, avec un poste important dans l’aviculture sportive, créait le colvert cou nu avec son standard, je me dis que c’était sûrement une erreur d’avoir arrêter sa production, il y a plus de vingt cinq ans. Malheureusement, à l’époque mes parents divorçaient, et avec ma mère nous quittions la ferme, pour un endroit moins vaste. Il me fallait donc faire un choix, et je décidais de garder que mes poules.

Puis retour à des jours meilleurs, après mes études, je rentre dans la vie active, et aménage dans une maison avec du terrain, prêtée par ma grand-mère. Un collègue de travail, encore plus passionné que moi, stimule mes envies. Tous les deux, nous rendrons visite à bons nombres d’éleveurs de poules naines, canards d’ornements et faisans. Rapidement je construis des volières, pour y mettre des faisans, une dizaine d’espèces à l’époque, et autant de poules naines, de races, bien entendu. Pendant quatre cinq ans, je menais à bien mon petit élevage, avec une production moindre, il est vrai.

Et puis j’ai rencontré ma femme, je décidais donc d’arrêter l’élevage. C’est mon collègue de travail et ami, qui repris tous les animaux. En 1987 je me marie, et prends avec ma femme, un magasin à la FLECHE. Nous habitions dans le centre ville, et profitions de nos courts moments libres pour faire du vélo en campagne. C’est comme ça qu’un dimanche de mai 1988, nous trouvions la maison de nos rêves, dans la campagne flèchoise. Une maison en très mauvais état, mais isolée avec du terrain, et de l’eau provenant d’une source. J’ai travaillé d’arrache-pied pour remettre le terrain et la maison en état, mais aujourd’hui le résultat est à la hauteur de mes espérances.

Malgré cette période épuisante, la passion ne m’avait toujours pas lâchée et me fit rapidement retomber dans l’élevage. C’est ainsi qu’aujourd’hui je me retrouve avec une dizaine de races de poules naines et autant de variétés de canards mignons. Je passe beaucoup de temps avec mes animaux. Je fais aussi quelques expositions et régulièrement mes sélections sont récompensées